Un week-end à Singapour

Publié le par toubabouthailande

2 jours dans la ville la plus propre du monde. 2 jours dans l’une des Cités-Etat les plus riches. 2 jours dans un des Etats les plus policés de la planète. 2 jours dans une mégalopole cosmopolite (Singapouriens, Chinois, Indiens, Occidentaux…).

 

Ce week-end, je devais renouveler mon visa, et j’ai choisi de partir à Singapour, car j’étais assez curieuse de voir à quoi ressembler cette cité-Etat, l’Etat le plus riche d’Asie du Sud-est, et puis Singapour, ça fait rêver comme nom !

« J’ai passé le week-end à Singapour ! », c’est classe !

 

Singapour vient de Singapura, « la ville du lion », c’est pour ça que son emblème est un lion (voir le Merlion, la statue d’une tête de lion sur une queue de sirène crachant de l’eau dans Marina Bay), mais en même temps, il n’y a jamais eu de lions à Singapour, mais des tigres.

En 1819, le célèbre britannique qui a donné son nom à plusieurs infrastructures à Singapour, notamment le fameux hôtel Raffles, a acheté l’île au sultan de Johor et en a prit le contrôle pour faire face à la domination commerciales des Néerlandais, très implantés dans la région avec leurs comptoirs (Indes néerlandaises = Indonésie). En 1826, Malacca et Penang (Indonésie) passent sous le contrôle des Britanniques, qui désormais contrôlent le détroit et donc tout le commerce maritime de la région. En 1959, les Britanniques dotent Singapour d’une constitution indépendante et Lee Kuan Yew devient premier ministre. Singapour est devenu indépendant en 1965. Lee Kuan Yew a énormément fait dans le développement de la Cité-Etat, c’est une grande figure de l’histoire politique et économique de Singapour.

Voilà pour la petite histoire très rapide !

 

Je suis arrivée tard le vendredi soir (avion moins cher) à l’aéroport de Changi. Je n’ai eu aucun problème pour accéder à l’aéroport de Suvanaphum de Bangkok, il est hyper protégé contre les inondations et le métro aérien est bien il est en haut, lol !

J’ai eu un gros fourire au moment de décoller sur Jetstar, car les pilotes, malais, on prononçait « Today » comme « to die », et au même moment plusieurs éclairs ont zébré le ciel. Le contexte de la prononciation était assez marrant.

Je suis arrivée à l’aéroport Changi de Singapour à 00h40. Sur le papier que l’on donne pour l’immigration, ils indiquent clairement que les trafiquants de drogue risquaient la peine de mort (c’est écrit en gros et en rouge sur la carte d’immigration).

Singapour (213)

Comme les métros et bus ne fonctionnaient plus, j’ai pris un taxi. Ici, les gens sont polis, pas comme en France. On fait la queue pour prendre le taxi, un mec nous indique notre taxi, on monte, puis on part. Les taxis de l’extérieur font petites voitures jouets, mais à l’intérieur, c’est sophistiqué avec GPS, compteur et écran tactile pour diverses informations, notamment « DRIVE CAREFULLY » en lettres capitales et rouges quand le taxi roule trop vite, ce qui fut le cas assez souvent…

 

Budget étudiant et Singapour ville cher, j’ai donc pris une auberge de jeunesse, mais j’ai fais attention de prendre dortoir fille et celle qui avait la plus haute note en propreté. Mon auberge était sur Hong Kong Street, pas loin de Clark Quay et du district colonial, et à 5 minutes de Marina Bay, bref j’étais très bien placée.

En entrant, on doit enlever nos chaussures que l’on place dans des casiers. Je suis montée dans mon dortoir, 5 lits superposés, soit 10 couchages. J’ai installé mes affaires, et je suis allée prendre une douche, avec savates aux pieds, car même si c’est très propre, je ne voulais pas toucher le sol ! Cette première nuit s’est très bien passée.

 

Le lendemain, j’ai pris mon petit déjeuner, où les occupants, plus ou moins jeunes, prenaient leurs petits déj ou trainaient sur leur ordi. C’était surtout des jeunes en stage ou en long séjour.

 

Je suis partie du côté de Chinatown. Chinatown est assez mignon, car c’est un ensemble de petites maisons de toutes les couleurs où les rez-de-chaussés sont occupés par des magasins, surtout souvenirs. On lève la tête, c’est un ensemble de lampions. C’est un des plus vieux quartiers de Singapour, où notamment se pratiquait le commerce de l’opium, le repère des gangs. J’ai déambulé dans les rues aux hasards en levant la tête, car au moins à Singapour on ne risque pas de marcher sur un chewing-gum ou sur une merde de chien. D’ailleurs, on n’a pas le droit de mâcher de chewing-gum dans les rues, ni de cracher, sinon on paye de lourdes amendes.

Singapour Chinatown

Durant ma ballade, je suis entrée dans le temple de Sri Mariamman, le plus vieux temple hindu de Singapour, construit en 1843. Il est très connu pour son gopuram, la tour d’entrée, très colorée et très sculptée. Ensuite, je suis entrée dans le temple-musée des reliques des dents de Bouddha, un temple très coloré, mais très différent des temples thai, mais cela est dû au fait que Singapour est très sinisé.

Dans la partie du quartier chinois que j’ai vu, il y avait surtout des stands de souvenirs et de vêtements.

 

Après le quartier chinois, je me suis dirigée vers le quartier chinois et les quais de la Rivière Singapour, en passant par une rue de façades arrière de petites maisons recouvertes de clim !

Singapour (20)

J’ai pris Boat Quay où sont réunis tous les restos pour touristes et quelques bars-pubs. En face, on voit le Musée des civilisations asiatiques, un ancien monument datant de 1835 restauré, qui fait face à de grands buildings. J’ai traversé le pont Cavanagh, petit pont très style anglais. Le Musée des civilisations asiatiques est le seul musée que j’ai fais, n’étant pas une grande fan, mais là c’était intéressant, car ça regroupait toute l’histoire de l’Asie du Sud-Est, ainsi que l’Inde, depuis le début jusqu’à aujourd’hui, mais c’était une exposition d’objets (statuettes, vêtements, tissus, bijoux, poteries, porcelaines, écritures…). Musée à faire pour ceux qui sont tentés par Singapour et prix étudiant.

 

 

Une fois le musée arpentée, je suis sortie et j’ai marché jusqu’à Marina Bay, la vitrine extérieure de Singapour, et je suis montée au sommet de l’hôtel Marina Sand Bay, c’est l’hôtel avec 3 tours qui soutiennent un « navire ».

Singapour- Marina Bay (12)

Pour y entrer, on passe dans un énorme centre commercial avec toutes les boutiques de luxe du monde entier. Pour atteindre le « navire », on monte jusqu’au 56e étage et là on a une vue imprenable sur Singapour : les différents quartiers, Marina Bay, les navires marchands stationnés dans la baie et le port. C’est impressionnant de voir tous ces navires ancrés dans la baie.

Singapour- Marina Bay (39)

J’ai eu de la chance, car lorsque je suis montée, il faisait un grand ciel bleu côté mer, et quelques nuages gris côté Marina Bay. Le « navire » accueille plusieurs buvettes, où quand on a une goutte de coca qui s’échappe de la bouche, c’est 1 dollar qui coule !! Mais aussi un jardin avec des palmiers et une piscine à débordement sur une terrasse en teck, mais je n’ai pas pu la voir bien ni même plongée dedans, la chambre d’hôtel coûtant au moins 20 fois plus que ce que j’ai payé.

Singapour- Marina Bay (18)

Après cette prise de hauteur et le sentiment de « roi du monde » (genre !), je suis redescendue dans les petits quartiers de Singapour, Little India et le quartier arabe. Sur le chemin, je me suis prise une de ces draches avec de l’eau jusqu’à mi mollet (mais ça s’écoule très vite une fois qu’il ne pleut plus) et une robe en lin blanche était une idée stupide, MAIS il était censé faire BEAU ! Je ne sais pas ce que j’ai fais exactement dans le quartier indien qui venait de fêter Deepavali, donc il restait encore toutes les décorations, surtout dans la rue principale. J’ai visité quelques temples hindous, mais je crois que je préfère les temples bouddhistes. Le quartier indien est un ensemble de maisons d’un ou deux étages, très colorés, encore plus que dans Chinatown, et on sent bien que l’on est dans le quartier indien, car il y a les odeurs de curry. Little India dénote par rapport au reste de Singapour, car c’est plus désordonné et « plus sale », quand je dis « plus sale », c’est qu’il y a un petit morceau de papier qui traîne par terre !

Singapour- Little India (18)

Pour finir la journée en beauté, et sur les conseils de Papa, je suis allée boire une bière à l’hôtel Raffles, bâtisse de style colonial et un des grands hôtels de Singapour. On monte à l’étage dans un bar avec comptoir et escalier en bois. La particularité de ce bar est que lorsque l’on marche, on fait crac crac quand on marche ! En effet, lorsqu’on commande une bière, ils nous servent des cacahouètes encore dans la coque, et le GRAND CHIC est de dépioter la cacahouète de sa coque et de la jeter par terre. Puis lorsqu’on lève les yeux, on voit des espèces d’évantails ronds battre l’air dans un mouvement avant/arrière. Aujourd’hui, c’est un système mécanique qui fait le mouvement de balancier d’une rangée de 4 ou 5 évantails, mais avant c’était un mec assis sur un tabouret à un seul pied qui produisait le mouvement de balancier et s’il s’endormait, et bien il se cassait la gueule ! En entrant dans le bar, je m’attendais à voir des gens bien habillés (j’avais fais attention de ne pas mettre de short), mais non y a plein de touristes en short, tiers-mondiste et chemises façon hawaienne ou tee-shirt pourri. Un couple anglais qui s’était assis à côté de moi au bar a participé à hauteur de 5 dollars singapouriens à ma bière pour me remercier de les avoir pris en photo ! Mon étonnement fut grand, et le geste apprécié !

Singapour Raffles

Après cette bière, Tiger, dans ce bar mythique, je me suis posée au pied du Merlion pour assister à l’illumination de Marina Bay et de ses airs de New York. On y voit des Singapouriens assis sur les marches avec leur Ipad, des expats courir (des fous vu la températures), des touristes prenant des poses débiles (les coincés, les amoureux cucul, ceux qui font les cons…). La nuit tombe tard à Singapour, vers 18h45-19h, mais ça vaut le coup d’œil de voir les étapes de la tombée de la nuit : le crépuscule, les bâtiments qui s’illuminent, l’ambiance nocturne qui se met en place, les cafés qui se remplissent…

Singapour Marina Bay (15)

Singapour Marina Bay (17)

Je suis revenue à l’auberge en passant par Boat Quay où les restos s’étaient remplis de touristes et les bars d’expats. De plus, comme ils fêtaient Halloween, il y avait énormément de monde, donc beaucoup déguisés.

 

La nuit à l’auberge a été particulièrement dure, car je me suis retrouvée entourée de 2 Chinoises de 30-40 ans qui ronflaient comme des chaudières électriques détraquées, même le volume de l’Ipod au ¾ n’a pu couvrir les ronflements !certaines filles sont sortis de dortoir…

 

Le lendemain, j’ai remonté la fameuse rue commerçante, Orchad Road, une rue recouverte de magasins et de centres commerciaux !! Je suis sûre qu’il y a plus de boutiques Hermès sur Orchad Road qu’à Paris (j’exagère à peine). Tous les 100 mètres, il y a un centre commercial, ouvert les dimanches, avec toutes les boutiques de luxe. Un expatriés n’a pas intérêt à avoir une femme dépensière et qui s’emmerde, car là c’est mort, la carte bleu elle flambe !!

C’est absolument gigantesque, puis il y avait déjà les décos de noël !

Au bout d’Orchad Road, et quelques centaines de mètres, on tombe sur le jardin botanique, un énorme jardin où les Singapouriens et les expats viennent pique-niquez et se balader. Après m’être perdu dans les allées, je suis entrée dans le jardin d’orchidée, et là merveille !

Des orchidées de toutes les espèces de tous les côtés : des petites, de blanches, des jaunes, violettes, tigrées… J’ai aussi appris que les orchidées étaient des parasites. Je ne le savais pas.

Je vous laisse voir les photos, car il n’y a rien à dire à part que c’est canon !

Singapour Orchid garden (28)

 

Le soir, j’ai fais Clark Quay, le coin des bars, restos, boîtes de nuit de tout genre. C’est hyper animé et les terrasses sont marrantes. Terrasses et bâtiments sont surmontés d’énormes parapluies au design assez sympas.

 

Singapour Clark Quay (6)

Je n’ai pas trop duré, car le lendemain je me levais à 3h30-4h pour prendre mon avion. Je n’ai pas vu la zone duty free de l’aéroport, car à 5-6h tout est fermé. L’attente a été longue, et puis au moment de me poser, y a un pauvre mec, Américain de 25-30 ans, qui n’arrêtait pas de m’apostropher « darling » pour me demander des trucs. La 2e fois, je lui ai dis, « My name is not darling, so stop named me that » et je me suis barrée. J'avais pas dormi depuis presque deux jours, donc j'étais légèrement de mauvaise humeur...Puis surtout en même temps il s’allumait une cigarette dans une zone non fumeur. J’aurais bien voulu qu’on le chope, puis d’ailleurs à la douane, il a eu droit à une fouille au corps, et je me suis dis « bien fait ! ».

 

Je suis arrivée à Bangkok sans encombre, pas une flaque, mais des murs de sacs de sable qui faisaient ma taille !

 

 TOUTES LES PHOTOS SONT DANS l'ALBUM "SINGAPOUR"

 

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V
<br /> lecture trés intéressante même en relisant plusieus fois la même phrase!!!!! vive la bonne humeur quand on manque de sommeil!!!! sois tranquille c'est de famille côté Richer de Forges!!! Maman<br /> <br /> <br />
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